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Ce n’est pas surprenant, car la loi a été rédigée à une époque où il n’existait pas encore de smartphone, où il n’était pas encore possible de relier numériquement les moyens de transport.

Selon les experts, la loi sur le transport de passagers de 2000, une loi qui réglemente diverses formes de transport de passagers comme les bus, les tramways, les métros et les taxis aux Pays-Bas, n'est plus suffisante pour le paysage actuel de la mobilité. Nico van Paridon, stratège des nouvelles mobilités et de l'innovation, souligne que cette loi doit être modernisée pour répondre aux besoins contemporains de la mobilité publique.

Les développements récents en Zélande illustrent les défis auxquels les clients régionaux sont confrontés. La province a tenté de mettre en place des transports publics flexibles par le biais d'un appel d'offres comme transition vers un modèle plus large de mobilité publique, compte tenu des faibles taux d'occupation et des coûts élevés des transports publics réguliers. La Zélande avait pour objectif de combiner un réseau de transports publics de base avec diverses formes de transport flexible et a également assumé la responsabilité des recettes.

"Apparemment, le marché a décidé qu'il ne trouvait pas la demande de Zélande suffisamment intéressante. On peut alors en conclure que le gouvernement peut améliorer cette analyse de marché avec sa propre entreprise, mais j'en doute."

Toutefois, les défis se sont révélés importants. L'appel d'offres n'a suscité aucune inscription, ce qui soulève la question de savoir si le gouvernement est en mesure de réaliser de meilleures analyses de marché avec sa propre entreprise qu'avec des acteurs privés. Van Paridon en doute et estime que l'élaboration d'un cahier des charges adéquat pour de tels appels d'offres est complexe. Selon lui, cela montre que l'actuelle loi sur le transport de voyageurs est inadéquate, notamment parce qu'elle n'est pas suffisamment flexible pour permettre aux différents modes de transport, tels que les vélos en libre-service, les trains et les taxis régionaux, d'être connectés et proposés dans leur ensemble de manière transparente.

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En réponse à cela, Habtamu de Hoop, député de GroenLinks-PvdA, a présenté un projet de loi d'initiative parlementaire qui devrait offrir aux clients régionaux la possibilité de créer leur propre entreprise de transports publics. De Hoop, reconnu comme parlementaire expert et passionné, s'efforce de maintenir les transports publics aux Pays-Bas accessibles à tous. Néanmoins, Van Paridon estime que les efforts de députés tels que De Hoop seraient plus efficaces dans la révision de la loi sur le transport de passagers de 2000.

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Habtamu de Hoop
Photo de : Habtamu de Hoop (GroenLinks-PvdA)

Van Paridon suggère que s'il était à la place d'Habtamu, il demanderait au ministre de moderniser la loi. Cela bénéficierait non seulement à la mobilité publique aux Pays-Bas, mais répondrait également aux progrès technologiques tels que l'intégration de solutions numériques permettant de connecter efficacement différents modes de transport. Il souligne que la loi actuelle ne répond pas de manière adéquate aux possibilités offertes par les technologies modernes telles que les smartphones.

Ce débat sur la nécessité d'une réforme législative et le rôle du gouvernement dans la réglementation et la fourniture des transports publics montre à quel point il est important de maintenir la législation en phase avec les évolutions technologiques et sociales. La discussion entourant le Loi de 2000 sur le transport de passagers cela se poursuivra probablement aussi longtemps que les besoins du public continueront d’évoluer.

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