À l'invitation de Charles Billiard, Senior PR-PA & Communication Manager chez Flixbus pour la France et le Benelux, nous avons été informés aujourd'hui que Flixbus prenait des mesures vers la durabilité avec le bio-GNL.
Lors d'une réunion à la station-service Shell Truck Only à Eindhoven, l'objectif était de discuter des progrès dans l'utilisation de carburants alternatifs, notamment du rôle du bio-GNL dans la réduction des émissions de CO2 dans le secteur des autocars. Fondé en 2011 par André Schwämmlein, Flixbus s'est positionné depuis sa création comme le plus important réseau de compagnies de bus longue distance en Europe et s'engage désormais vers la durabilité.
entreprises partenaires
La réunion a réuni des représentants de plusieurs entreprises partenaires importantes de Flixbus, étroitement impliquées dans la création d'un transport par bus plus durable. Parmi les personnes présentes figuraient Fokke Wim Velthuijsen, Head of Business & Country Lead Benelux chez Flixbus, et Michał Dropko, Senior Project Manager chez Flixbus. Des représentants d'entreprises partenaires telles que Shell, Scania, Staf Cars et Kupers Touringcars étaient également présents. Ces entreprises jouent un rôle crucial dans la réalisation des ambitions durables de Flixbus.
Le procédé d'utilisation du bioGNL est déjà appliqué par Flixbus et Shell aux Pays-Bas. Shell fournit le biocarburant depuis une installation à Amsterdam, qu'elle produit en collaboration avec des partenaires Nordsol et Renewi a ouvert ses portes en 2021. À l’avenir, Shell souhaite augmenter la production de bioGNL pour qu’il fonctionne entièrement avec des carburants propres, une mesure déjà prise en Allemagne. Le bioGNL est actuellement encore mélangé aux Pays-Bas, mais cela entraîne déjà une réduction de CO2 d'environ 30 %. Shell souhaite augmenter ce pourcentage à 100 % dans les années à venir.
Voitures d'état-major et Kupers
Les avantages du bio-GNL sont également devenus évidents lors d'une démonstration Voitures du personnel de Belgique et Voitures de tourisme Kupers des Pays-Bas ont montré comment leurs bus étaient ravitaillés en bio-GNL. Cependant, ce processus de ravitaillement diffère du ravitaillement traditionnel. L'un des chauffeurs impliqués explique : « Le GNL provient d'un réservoir de stockage dont la température interne est de -150 degrés. Vous pouvez imaginer qu'il faut un certain temps pour refroidir l'installation, surtout si elle n'a pas été ravitaillée récemment. Il est également important de bien nettoyer la buse et de la raccorder correctement au réservoir. Si la connexion n’est pas correcte, une fuite peut se produire.
La sécurité est également d'une grande importance, notamment en raison de la température extrêmement basse du gaz, qui peut entraîner des brûlures ou des engelures.
Le transport par bus sans émissions sur de longues distances en est encore à ses balbutiements. Cependant, les avantages du bio-GNL sont évidents. Ce carburant offre une autonomie d’environ 1000 350 kilomètres, soit bien plus que les bus électriques, qui peuvent généralement parcourir environ XNUMX kilomètres par charge. Cela fait du bioGNL une alternative intéressante pour les compagnies d’autocars qui souhaitent fonctionner de manière durable sans faire de concessions sur la flexibilité opérationnelle.
Shell, représentée par Sandra Geilings, responsable commerciale du transport routier au Benelux et en France, a donné une explication détaillée du projet bio-GNL lors de la réunion. Ce biocarburant, produit à partir de déchets organiques tels que des résidus agricoles et des aliments périmés, peut être utilisé dans les moteurs GNL existants sans nécessiter d'ajustements techniques. Selon Geilings, le bio-GNL offre une solution de transition importante pour les secteurs dans lesquels une électrification complète est difficile à réaliser à court terme, comme le transport routier lourd et l'industrie des autocars.
Flix, connu pour ses bus verts Flix, et le constructeur automobile Scania travaillent ensemble sur des bus pouvant fonctionner au bio-GNL. Ils souhaitent ainsi rendre les voyages longue distance plus durables. Scania participe activement à rendre le secteur plus durable. Bram Stakenburg, responsable des bus et autocars au Benelux, a partagé lors de la réunion l'ambition de Scania et Shell de décarboniser davantage le secteur des autocars et des transports. Ils travaillent ensemble pour développer des bornes publiques de recharge rapide pour les bus électriques, qui feront partie du réseau de concessionnaires Scania aux Pays-Bas et pourraient s'étendre à l'ensemble du Benelux.
Cependant, des critiques ont également été entendues au cours de la réunion concernant le rôle du gouvernement pour rendre le transport de passagers plus durable. Bert Fonteijn, PDG de Kupers Touringcars, a exprimé ses inquiétudes quant à la faisabilité des bus électriques à court terme : « Il est facile pour les gouvernements d'obliger les entreprises de transports publics à conduire des bus électriques dans le cadre d'un appel d'offres, mais cela n'a pas encore été réalisable. compte tenu de la portée beaucoup trop basse. Il a souligné que les compagnies d'autocars sont disposées à investir dans le développement durable, mais que les ressources doivent être disponibles.
Pieter Thijs, PDG de Staf Cars, partage ces critiques et considère que la situation en Belgique n'est pas différente de celle des Pays-Bas : « En Belgique, le gouvernement est toujours 'en construction', ce qui signifie que peu de mesures concrètes sont prises pour améliorer le secteur. .à soutenir." Pourtant, Staf Cars est déjà progressiste, avec l'utilisation d'un bus bio-GNL pour Flixbus.
des alternatives
Outre l’utilisation du bio-GNL comme carburant de transition, Flixbus étudie également d’autres solutions alternatives pour rendre le transport longue distance plus durable. L'entreprise, fondée en 2011 et devenue depuis l'un des plus grands acteurs sur le marché européen des bus longue distance, vise à proposer une option de transport de plus en plus écologique. Cet effort est motivé par une prise de conscience croissante de la nécessité de réduire drastiquement les émissions de CO₂ dans le secteur des transports.
Flixbus a des objectifs ambitieux en matière de durabilité. L’entreprise souhaite être totalement neutre en CO₂ en Europe d’ici 2040, et à l’échelle mondiale, cet objectif doit être atteint d’ici 2050. Bien que le bioGNL joue actuellement un rôle important dans le plan de développement durable de Flixbus, ce n'est pas la seule solution étudiée. En collaboration avec des partenaires tels que Shell et Scania, divers carburants et technologies alternatifs sont étudiés pour contribuer à réduire les émissions de CO₂.
L’hydrogène vert est l’une des alternatives possibles étudiées par Flixbus. Même s’il n’est pas encore confirmé s’il s’agit d’une technologie sur laquelle Flixbus étudie activement, l’intérêt porté à l’hydrogène comme carburant pour les voyages longue distance est logique. L'hydrogène vert est produit par électrolyse, qui utilise une énergie renouvelable pour diviser l'eau en hydrogène et oxygène. Cet hydrogène peut ensuite être utilisé dans des bus à pile à combustible, dont la seule émission est de la vapeur d’eau. Cela en fait une technologie très propre et prometteuse pour l’avenir du transport longue distance.