Arnhem resserre les rênes pour lutter contre le chaos qui règne dans le secteur local des taxis.
Le conseil municipal met en place une ligne d'assistance téléphonique permettant aux clients de déposer des plaintes concernant la mauvaise conduite des chauffeurs de taxi et promet un meilleur contrôle sur le respect des règles. La raison en est les nombreuses plaintes concernant les prix exorbitants et le comportement inacceptable de certains chauffeurs de taxi, notamment lors d'événements dans la ville. noté Le Gueldre. Les problèmes s’accumulent, avec de nombreux exemples de tarifs exorbitants et d’abus de situation.
Lors de la Fête du Roi 2023, les fêtards ont dû faire face à des chauffeurs de taxi qui facturaient 150 euros pour un trajet d'Arnhem à Zevenaar, un trajet qui coûte normalement une fraction de ce montant. Pour un court trajet jusqu'à Arnhem Sud, 40 euros étaient facturés, soit plus du double du prix habituel de 18 euros. Le point le plus bas a été lorsque les anciens combattants qui avaient assisté à la commémoration de la bataille d'Arnhem ont dû payer 40 euros pour un trajet jusqu'à leur hôtel, alors que le prix habituel n'est que de 15 euros.
marché des taxis gratuits
Le problème est profondément enraciné dans le libre marché qui caractérise l’industrie du taxi. Les conducteurs ne sont pas liés à des tarifs fixes et peuvent facturer ce qu'ils veulent pour les trajets hors compteur. Cela conduit à des situations où les clients, n’ayant que peu d’autres options, sont obligés de payer des prix exorbitants. Bien qu'il existe de nombreux chauffeurs de taxi bien intentionnés qui respectent les règles, l'image du secteur est éclipsée par les soi-disant « cowboys ».
La faction du conseil d'Arnhem d'Arnhem Central a tiré la sonnette d'alarme et a exhorté la conseillère Nermina Kundic à prendre des mesures. Kundic qualifie d'« inacceptable » le comportement des conducteurs malveillants et a promis de prendre des mesures fermes. Le nouveau point de signalement devrait offrir aux clients un moyen accessible de signaler les abus, ce qui leur permettra de mieux identifier ceux qui ne respectent pas les règles.
Le conseiller souhaite également plus de surveillance et d’application. Bien que l'Inspection nationale de l'environnement et des transports (ILT) soit chargée d'inspecter les taxis, Kundic estime que cela se produit beaucoup trop peu. Elle souhaite donc une consultation intensive avec l'ILT pour organiser une surveillance supplémentaire, notamment lors d'événements très fréquentés dans des lieux comme le Gelredome.

"Les pratiques frauduleuses dans le monde des taxis doivent cesser", a souligné De Gelderlander.
Une autre solution envisagée consiste à introduire une réglementation locale sur les taxis. De telles réglementations, qui existent déjà dans d'autres villes, imposent des exigences spécifiques aux conducteurs, comme le port obligatoire d'un label de qualité. Les conducteurs qui ne s’y conforment pas courent le risque de perdre leur label de qualité et donc leur droit d’exister en ville.
Pour accueillir les conducteurs bien intentionnés, la municipalité souhaite leur donner la priorité dans l'utilisation des stations, comme par exemple dans la zone de taxi prévue sur la Willemsplein. Ils peuvent également emprunter la voie réservée aux bus. Arnhem espère ainsi faire une distinction claire entre les conducteurs professionnels et les conducteurs malveillants.
approche nationale
Même si les mesures prises au niveau local constituent un pas dans la bonne direction, Kundic souligne qu'une législation nationale est nécessaire pour s'attaquer structurellement au problème. La révision de la loi sur le transport de passagers de 2000, réclamée par plusieurs villes, devrait clarifier les règles applicables au marché des taxis urbains. Ce n’est qu’à ce moment-là que les municipalités pourront prendre des mesures efficaces contre les conducteurs qui ne respectent pas les règles.
Les mesures prises à Arnhem ont reçu un grand soutien de la part des habitants, mais aussi de la part des conducteurs bien intentionnés. "C'est une bonne chose que la municipalité agisse désormais", déclare un chauffeur de taxi d'Arnhem qui souhaite rester anonyme. « Nous travaillons dur et honnêtement, et il est frustrant que quelques pommes pourries ruinent notre image. »
Arnhem espère mettre fin aux pratiques de cow-boy dans l'industrie du taxi grâce à ce mélange de mesures locales et nationales. Les mois à venir montreront si la nouvelle approche sera suffisamment efficace pour restaurer la confiance des clients.