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Le nouveau gouvernement fédéral belge, plus connu sous le nom de coalition Arizona, a présenté son accord de coalition.

Sous la direction du Premier ministre Bart De Wever (N-VA), la coalition s'engage en faveur d'une série de réformes fiscales et de mesures de mobilité qui devraient renforcer à la fois le pouvoir d'achat des travailleurs belges et la compétitivité de l'économie. Les partis de gouvernement – ​​N-VA, MR, Les Engagés, Vooruit et CD&V – ont des projets ambitieux, mais se heurtent également à de fortes critiques de la part de l’opposition et des organisations sociales.

stimuler l'économie

L’un des points clés du nouvel accord de coalition est la réduction de la pression fiscale sur le travail. Le gouvernement veut y parvenir en augmentant le montant exonéré d'impôt, en réduisant la cotisation spéciale de sécurité sociale et en renforçant la prime d'action sociale. Cela augmenterait les salaires nets, ce qui devrait principalement profiter aux travailleurs belges.

En outre, la coalition s’engage en faveur d’une réforme fiscale plus large pour stimuler l’entrepreneuriat. L’accent est mis sur l’augmentation du pouvoir d’achat et sur le fait de rendre la Belgique plus attractive en tant que pays d’investissement. Dans ce contexte, les règles pour les expatriés sont assouplies. Par exemple, l'abattement fiscal sera augmenté de 30% à 35%, le plafond annuel de 90.000 € sera supprimé et la rémunération brute minimale sera réduite de 75.000 € à 70.000 €. Le gouvernement espère attirer des travailleurs et des investisseurs étrangers hautement qualifiés.

La déduction pour investissement est également en cours d’ajustement. Les entreprises qui contribuent à la transition énergétique et climatique bénéficieront d’une déduction majorée. Pour les investissements dans la recherche et le développement, l'exigence d'un certificat régional est supprimée et les entreprises peuvent être reconnues comme centres de recherche, ce qui garantit un cadre fiscal à long terme plus stable.

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Selon le gouvernement, ces mesures devraient rendre la Belgique plus compétitive et renforcer l’économie à long terme. Toutefois, les critiques affirment que les réformes ne font pas assez pour réduire la charge fiscale de la classe moyenne et profitent principalement aux entreprises et aux revenus élevés.

budget mobilité obligatoire

Outre les réformes fiscales, l’accord de coalition accorde une grande attention à la mobilité. Cela signifie que les avantages fiscaux pour les véhicules hybrides rechargeables sont en grande partie conservés. Le pourcentage maximal de déduction de 75 % restera en vigueur jusqu'à la fin de 2027, après quoi il sera progressivement réduit à 65 % en 2028 et à 57,5 ​​% en 2029. Les frais de carburant de ces véhicules resteront déductibles à 2027 % jusqu'à la fin de 50.

Une mesure notable est la réforme du budget mobilité. Les entreprises qui proposent des voitures de société sont tenues de mettre à disposition de leurs salariés un budget mobilité. Ce budget peut être utilisé pour des options de mobilité alternatives telles que les transports en commun, le vélo et l’autopartage. Le gouvernement espère que cela élargira les choix de mobilité des employés et réduira les embouteillages.

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Déclaration du gouvernement
Photo : © Pitane Blue - Déclaration du gouvernement Bart de Wever

Mais à Bruxelles, des coupes budgétaires sont en cours. Béliris-ressources, le fonds fédéral qui investit dans les projets d'infrastructure et de mobilité bruxellois. Cela menace entre autres de compromettre les projets d’extension du réseau de métro. Ces économies sont critiquées, notamment en Région bruxelloise, car la mobilité dans la capitale est un point sensible depuis des années.

composition politique

Bien que la coalition de l'Arizona annonce des réformes ambitieuses, les critiques ne manquent pas. Les partis d’opposition doutent de la faisabilité du budget proposé. On craint que les réformes ne soient pas suffisamment financées et que la situation de la dette belge se détériore davantage.

De plus, le rythme des réformes est jugé trop lent, notamment dans le domaine des retraites. Les critiques estiment que le gouvernement aurait dû agir plus rapidement pour s’attaquer au vieillissement de la population.

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Certains organismes et économistes parlent d’opportunités manquées. Ils estiment que l'accord de coalition ne met pas en œuvre de réformes structurelles fondamentales, alors que l'économie belge est confrontée à des défis majeurs. La composition politique de la coalition soulève également des questions. Le gouvernement est composé de partis allant de la gauche (Vooruit) à la droite libérale (MR) et nationaliste flamand (N-VA), ce qui pourrait mettre la cohésion interne sous pression.

Coalition de l'Arizona : ambitieuse

La coalition de l’Arizona, installée le 3 février 2025, doit maintenir un équilibre complexe entre différents courants politiques et intérêts régionaux. Le nom de la coalition fait référence aux couleurs du drapeau de l'État américain de l'Arizona, qui correspondent aux couleurs politiques des partis participants : jaune pour les nationalistes flamands (N-VA), bleu pour les libéraux (MR), orange pour les chrétiens-démocrates (CD&V et Les Engagés) et rouge pour les socialistes (Vooruit).

Les mois à venir montreront si le gouvernement De Wever sera en mesure de réaliser ses plans ambitieux et de conserver un soutien suffisant. Dans le même temps, les critiques sur le budget, les plans de mobilité et la cohérence interne de la coalition restent un défi majeur.

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