Image Pitane

L'entrepreneur et investisseur Quinten Selhorst revient avec des sentiments mitigés sur son aventure avec Felyx, la société de partage de scooters qu'il a cofondée.

Lors de l'élection pour la Startup de l'année 2025, organisée par MT/Pousse, il a été interviewé par le rédacteur en chef Donovan van Heuven. Bien que Selhorst ait beaucoup appris en faisant des affaires dans un marché concurrentiel, avec les connaissances qu'il possède aujourd'hui, il se demande s'il reprendrait le même chemin.

Selon Selhorst, l’un des plus grands défis des premières étapes a été de trouver un fonds de roulement. « Nous avons financé les scooters par de la dette plutôt que par des capitaux propres, car il faut être très prudent avec cela au début », explique-t-il. « Il est assez difficile d’y parvenir en se basant uniquement sur un plan d’affaires. » Ce choix a obligé la jeune startup à faire rapidement ses preuves auprès des investisseurs et des financiers.

En même temps, selon lui, la première phase a été de loin la plus amusante. « Cowboying et pionnier ensemble. « Tout est nouveau, tout fonctionne dans les grandes lignes, la vitesse est élevée, il y a peu de politique et peu de tracas », dit-il avec enthousiasme. Au cours de cette période, Felyx s'est rapidement développé et les scooters partagés vert foncé sont devenus une scène de rue familière dans diverses villes. « C'est bien sûr un immense plaisir de voir soudainement des dizaines, puis des centaines, de scooters circuler avec le logo de votre entreprise. »

« Prenons simplement un Felyx. »

Les scooters partagés sont devenus une option populaire ces dernières années sujet très discuté devenir. Alors que les deux-roues électriques ont d’abord été salués comme une alternative durable et flexible aux transports publics et aux voitures, des discussions ont rapidement surgi sur les nuisances et la réglementation. Des villes comme Amsterdam et Rotterdam sont intervenues avec des règles plus strictes et du géorepérage, tandis que certaines municipalités ont complètement interdit les scooters partagés.

Lire aussi  Débat politique : Gand envisage de créer son propre système de vélos partagés malgré le succès des fournisseurs privés
(Le texte continue sous la photo)
Felyx
Photo : © Pitane Blue - Felyx

Le succès de Felyx a également attiré une forte concurrence. Des acteurs majeurs tels que GO Sharing et Check sont entrés sur le même marché, créant une bataille féroce pour les parts de marché. « C’est un marché extrêmement concurrentiel », reconnaît Selhorst. « Cela rend le travail difficile, mais aussi éducatif. »

Bien que Felyx ait grandi et se soit développé à l’international, les défis ont continué à s’accumuler. L’essor des entreprises de partage de scooters s’est accompagné d’incertitudes financières, de procédures d’autorisation difficiles et d’une opinion publique changeante. Pourtant, Selhorst ne regarde pas en arrière avec regret. « L’entrepreneuriat est toujours un risque, mais on en apprend beaucoup. Je recommanderais à tout le monde de devenir pionnier, mais d’être conscient des défis que cela implique.

Source : MT/Sprout

Articles Liés:
blablabla