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Les chauffeurs de taxi bruxellois se préparent à une nouvelle manifestation pendant les vacances de printemps.

Les chauffeurs, réunis au sein du groupe d'intérêt Febet, descendent à nouveau dans la rue pour protester contre la disparition des stations de taxis et la taxe bruxelloise sur les services de taxi. Ils réclament également le retour du parterre carrossable au Jardin botanique, au centre de la capitale.

Ce n’est pas la première fois que l’industrie du taxi s’en mêle. Fin 2018, les automobilistes se sont mobilisés contre la disparition des places de stationnement à Bruxelles-Midi. Dans une action de protestation remarquable, ils ont peint de nouvelles places de stationnement aux endroits où leurs anciennes places de stationnement avaient été fermées au profit des compagnies de bus. La frustration des chauffeurs de taxi semble n’avoir fait que croître depuis.

plus loin dans le coin

Selon Febet, ils ne sont pas entendus par le gouvernement bruxellois et le secteur est de plus en plus sous pression financière. Depuis 2023, les sociétés de taxi doivent s'acquitter d'une taxe de 614 euros par an et par titulaire de licence. Selon la Febet, ce montant a même été indexé, malgré les promesses antérieures du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort de supprimer cette taxe. « Au lieu d’alléger la charge qui pèse sur les chauffeurs de taxi, le gouvernement a choisi de l’alourdir. « Cela pèse lourdement sur notre secteur, déjà sous pression en raison d'une concurrence déloyale et d'une baisse des terrains », a déclaré un porte-parole de la fédération.

Outre les taxes, la concurrence illégale des taxis constitue une épine dans le pied des chauffeurs. Febet critique l'augmentation des services de taxi non officiels, notamment autour de la gare très fréquentée de Bruxelles-Midi. Selon le groupe de défense, ces chauffeurs illégaux portent atteinte au secteur régulier en volant des clients sans avoir les obligations de licence et de taxes dont disposent les chauffeurs de taxi officiels. La Febet exige donc des contrôles et des sanctions plus strictes pour ces pratiques.

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taxi
Photo : © Pitane Blue - taxi à Bruxelles

Un autre point sensible est le déclin continu des stations de taxis. La municipalité semble vouloir libérer de plus en plus d'espaces réservés aux taxis pour d'autres formes de transport. Cela provoque de la frustration chez les chauffeurs, qui ont de plus en plus de mal à récupérer leurs clients sans être verbalisés. « Nous sommes dans l’incapacité d’offrir nos services de manière décente. La municipalité ne nous écoute pas et nous retire de plus en plus d'emplacements sans proposer d'alternatives", a déclaré Febet.

voie spéciale

Finalement, les chauffeurs souhaitent le retour de la voie réservée aux taxis au Jardin botanique. Pendant de nombreuses années, cette plate-forme carrossable a permis aux taxis et aux services d'urgence de traverser en douceur le centre-ville, souvent très fréquenté. Selon Febet, sa suppression entraînera des temps d'attente plus longs pour les passagers et des itinéraires plus inefficaces pour les chauffeurs de taxi.

La date et le lieu exact de la manifestation ne seront pas annoncés. Fébét annoncé seulement peu de temps avant l'action. Mais il est clair que les chauffeurs de taxi veulent manifester clairement leur mécontentement. Les manifestations soulignent le fossé croissant entre le secteur des taxis bruxellois et le gouvernement de la ville, ainsi que le mécontentement au sein d'un secteur qui se sent de plus en plus acculé.

Fébét

Le secteur belge des taxis est sous pression et la Fédération des Taxis Belges (FeBeT) joue un rôle central dans la défense des intérêts des chauffeurs et des sociétés de taxi. L'organisation, qui représente plus de 300 indépendants et presque tous les employeurs de Bruxelles, s'engage pour de meilleures conditions de travail, une concurrence loyale et un cadre juridique plus solide. Avec un total de près de 1.100 XNUMX employés au sein des entreprises affiliées, FeBeT a une voix forte dans le débat sur la mobilité.

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