Depuis l'introduction du plan de transport « accessibilité de base », le transport flexible est devenu un instrument essentiel pour mieux desservir les régions difficiles d'accès en Flandre.
Alors que les bus réguliers couvrent les itinéraires principaux, ce sont principalement les bus flexibles – de petits véhicules pouvant transporter en moyenne huit passagers – qui sont utilisés pour désenclaver les zones rurales. Ces bus sont disponibles uniquement sur demande et peuvent être réservés jusqu'à trente minutes avant le départ. Le système est flexible, mais exige également un comportement responsable de la part des voyageurs : quiconque réserve un trajet et n'en a plus besoin doit l'annuler à temps.
Cette dernière est effectuée correctement dans la grande majorité des cas. En 2024, plus d’un demi-million de trajets ont été annulés, soit une moyenne d’environ 1.395 95 par jour. Plus de 2024 % de ces annulations ont été effectuées à temps par les voyageurs eux-mêmes. Il reste cependant un petit groupe qui ne se présente tout simplement pas à l'arrêt malgré une réservation. Cela s'est produit au total 299 fois en 114, dont XNUMX dans la province du Limbourg. Ces chiffres sont frappants car le Limbourg est la plus grande région de transport de Flandre et traite donc également le plus grand nombre de trajets flexibles.
no show
La ministre flamande de la Mobilité, Annick De Ridder (N-VA), ne veut plus laisser ces absences structurelles impunies. Lors d'une réunion du comité, elle a souligné que toute personne qui réserve à plusieurs reprises un bus flexible et qui ne se présente pas pourrait perdre son droit d'utiliser le système. Selon elle, il devrait être possible de refuser temporairement l'accès au transport flexible aux passagers qui ne se présentent pas à leur course réservée à cinq reprises. Il peut arriver d'oublier d'annuler une course, mais ceux qui oublient régulièrement de le faire devraient être sanctionnés. Si quelqu'un appelle cinq fois et ne se présente pas cinq fois, je pense qu'il ne devrait pas appeler une sixième fois dans les mois à venir. Peut-être devrait-il se voir refuser l'accès aux transports flexibles pendant un certain temps.
Mais le problème des non-présentations n'est pas le seul défi auquel le système est confronté, écrit le Importance du Limbourg la semaine dernière. Chaque année, des millions de kilomètres sont parcourus avec des véhicules vides. Rien qu'au Limbourg, les bus flexibles ont parcouru plus de deux millions de kilomètres en 2024 sans un seul passager à bord. En Flandre, cela représente 7,5 millions de kilomètres à vide sur un total de 13,4 millions. Cela met la pression sur l’efficacité du système, en particulier dans des régions comme la Campine et Malines, où plus de la moitié des trajets sont effectués sans passagers.

Dans le même temps, près de dix pour cent des demandes de trajets flexibles sont rejetées parce qu’il n’y a pas de véhicule disponible à ce moment-là. Pour ceux qui dépendent de ce service, souvent dans des zones où les transports alternatifs sont limités, cela provoque de la frustration. Les voyageurs se plaignent des départs matinaux, des longs temps d'attente dans le froid et des itinéraires illogiques suivis par les bus flexibles. Depuis le lancement du système, au moins 818 plaintes officielles ont été déposées.
aanpassingen
Afin d’améliorer le système, quelques ajustements ont été récemment apportés. Depuis octobre 2024, les bus flex circulent également le soir, jusqu'à 22.30h8 en semaine et le samedi, et à partir de XNUMXh le dimanche. De plus, des véhicules supplémentaires ont été déployés pendant les heures de pointe du matin et du soir pour augmenter la capacité. Cependant, l’appel à une évaluation approfondie reste fort. Les critiques qualifient le système de coûteux et d'inefficace, tandis que le ministre continue de souligner que le transport flexible est une solution nécessaire pour ceux qui ne vivent pas à proximité des lignes de bus régulières.
Ce qui était autrefois présenté comme une réponse flexible au manque de transports publics dans les régions rurales, symbolise aujourd’hui une bataille entre accessibilité et efficacité. Il reste à voir si l’imposition de sanctions améliorera le comportement des utilisateurs. Il est clair que l’approche actuelle est sous pression et que les attentes pour l’avenir sont très élevées.